Enseignements en Études Globales
Voir les écoles d’été soutenues par l’IRIS Études Globales
Enseignements des membres du Comité de pilotage :
Hélène Blais (ENS) :
Empires. Histoire des colonisations (S1 et S2, 2.5 ECTS par an)
Avec Hélène BLAIS (ENS-IHMC), Armelle ENDERS (Paris-Sorbonne), Emmanuelle SIBEUD (Paris VIII-IDHES), Pierre SINGARAVELOU (Paris I-IRIS/IUF) et Sylvie THENAULT (CNRS)
Ouvert à tous les chercheurs travaillant sur les colonisations et sur les empires, aux époques moderne et contemporaine, au-delà des frontières tracées par les disciplines ou par les aires culturelles, ce séminaire de recherche entend être un lieu de réflexion collective et de débat autour des objets, des concepts et des démarches qui renouvellent et élargissent actuellement les perspectives de recherche.
LUNDI DE 18H00 À 20H00. SALLE F (escalier D, 2e étage)
5 octobre, 9 novembre, 7 décembre, 11 janvier, 8 février, 7 mars, 4 avril, 9 mai, 13 juin
Claudia Damasceno Fonseca (EHESS) : https://enseignements-2016.ehess.fr/2016/enseignant/1397/
Foncier, villes et territoires au Brésil : histoire et historiographie. Approches régionales et perspectives transnationales
Comme l’année dernière, ce séminaire portera sur l’articulation entre configurations spatiales et sociétés au Brésil, dans une perspective comparative, de longue durée, sensible aux différentes échelles ainsi qu’aux mots qui désignent les espaces et leurs occupants. Il alternera des séances consacrées aux aspects épistémologiques et méthodologiques et des séances thématiques. Nous poursuivrons l’analyse des débats anciens et actuels autour de la question foncière (dans les zones urbaines et dans les zones rurales « consolidées », mais aussi dans les fronts pionniers à différentes époques) et aborderons également la morphologie et la « topographie sociale » des villes.
Mardi de 13 h à 15 h (salle 10, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 8 novembre 2016 au 30 mai 2017
Formation à la recherche en Amérique latine (FRAL)
Avec Véronique Boyer, directrice de recherche au CNRS – MONDA-CRBC
Le séminaire Formation à la recherche en Amérique latine (FRAL) propose aux étudiants de master une approche de la recherche latino-américaniste centrée sur l’histoire et l’anthropologie. Assuré conjointement par le Centre d’études et de recherches sur les mondes américains (CERMA) et le Centre de recherches sur le Brésil colonial et contemporain (CRBC), il s’adresse en priorité aux étudiants inscrits en master 1 « Ethnologie et anthropologie sociale » ou « Histoire et civilisations », mais il est également ouvert aux auditeurs libres , aux étudiants de master 2 et doctorants de ces formations, intéressés par les problématiques (latino)américaines d’hier et d’aujourd’hui.
Ce séminaire de spécialisation, le premier du genre dans les cursus de l’Ecole, présente l’avantage de combiner l’approche pluridisciplinaire et un recentrage sur une aire culturelle quelque peu oubliée des différents champs disciplinaires. Il permettra aux étudiants d’acquérir les bases d’une réflexion critique, à la fois épistémologique et méthodologique, sur la construction de l’objet d’étude. À partir de la présentation de cas précis et contextualisés, tant dans les domaines de l’histoire et de l’anthropologie que dans ceux de l’ethnohistoire et de la sociohistoire, on fera le point sur les historiographies et sur l’état des questions dans les champs concernés, et on examinera quelques types de terrains et quelques types de sources utilisées par les intervenants.
Ce séminaire est formé de deux modules semestriels indépendants. Néanmoins, comme il s’inscrit dans l’idée d’un parcours spécifique sur la « Construction et déconstruction des Amériques latines », il est recommandé aux étudiants de valider les deux. Ceux-ci sont encouragés à participer activement aux discussions en classe, devront faire des lectures liées au thème abordé dans chaque séance et produire des comptes rendus critiques pour la validation.
Mercredi de 17 h à 20 h (salle 3, RdC, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 9 novembre 2016 au 17 mai 2017
Histoire du Brésil XVIe-XXIe siècle. Historiographie, enquêtes en cours
Avec : Laura De Mello E Souza, professeur à l’Université Paris-Sorbonne (Hors EHESS), Jean Hébrard, inspecteur général de l’éducation nationale(*) (MONDA-CRBC), Jean-Frédéric Schaub, directeur d’études de l’EHESS(TH) (MONDA-CRBC), Mônica Raisa Schpun, ingénieur de recherche à l’EHESS(TH) (MONDA-CRBC)
Ce séminaire est conçu comme le lieu de présentation d’enquêtes en cours et de discussion sur l’historiographie portant sur le Brésil colonial, impérial et républicain. Ou plus exactement sur les Brésils, tant l’unité de l’Amérique portugaise est une construction progressive qui se déploie tout au long de la période moderne et à l’époque contemporaine. L’objectif du séminaire est de mettre en discussion les recherches portant en priorité sur :
- l’analyse des institutions impériales et l’ensemble des liens actifs avec l’Europe, l’Afrique et les Indes ;
- la formation des espaces politiques dans le cadre colonial et au lendemain de la rupture avec le royaume du Portugal ;
- le système social et économique de l’esclavage des populations venues d’Afrique mais aussi des populations amérindiennes ;
- les formes de la culture dans une colonie sans imprimerie ni université, puis dans un régime impérial qui crée l’équipement culturel du pays ;
- la longue durée des relations raciales, de la colonie à l’utopie de la démocratie raciale;
- la formation politique et culturelle du Brésil contemporain.
Le séminaire s’adresse aux étudiants avancés engagés dans des recherches sur les thèmes ci-dessus et aux chercheurs spécialistes des études brésiliennes, latino américaines et atlantiques.
Lundi de 11 h à 13 h (salle 6, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 20 février 2017 au 12 juin 2017
Histoire du fait colonial et impérial : enjeux, problématiques, expériences
Avec Myriam Cottias, directrice de recherche au CNRS(TH) (CIRESC), Claudia Damasceno Fonseca, directrice d’études de l’EHESS(TH) (MONDA-CRBC), Alain Delissen, directeur d’études de l’EHESS(TH) (CCJ-CRC), Céline Flory, chargée de recherche au CNRS (MONDA-CERMA), Camille Lefèbvre, chargée de recherche au CNRS (IMAF), Xavier Paulès, maître de conférences de l’EHESS (CCJ-CECMC), Aurélie Perrier, professeur invitée à l’Université de Wake Forest (Hors EHESS), Marie Salaün, professeur à l’Université Paris-Descartes(TH) (Hors EHESS), Emmanuel Szurek, maître de conférences de l’EHESS (CETOBaC), Cécile Vidal, directrice d’études de l’EHESS(TH) (MONDA-CENA), Éric Wittersheim, maître de conférences de l’EHESS (IRIS), Ines Županov, directrice de recherche au CNRS(TH) (CEIAS)
Ce séminaire de spécialisation est conçu comme une introduction à l’histoire du fait colonial et impérial dans une perspective comparative et croisée : l’impérialisme et le colonialisme des périodes moderne et contemporaine, sur les cing continents et sous la houlette tant des Européens que des Japonais et des États-Uniens sont pris en compte. Afin de les familiariser avec les concepts, problématiques et débats majeurs du champ, les étudiants sont invités à lire chaque semaine deux articles ou chapitres d’ouvrage qu’il s’agit ensuite de discuter lors des séances.
Jeudide 17 h à 19 h (105 bd Raspail 75006 Paris), du 10 novembre 2016 au 9 février 2017. Cf. calendrier et salles ci-dessous
Jeudi 10 novembre 2016 : salle 2 ; Jeudi 17 novembre 2016 : salle 2 ; Jeudi 24 novembre 2016 : salle 2 ; Jeudi 1er décembre 2016 : salle 2 ; Jeudi 8 décembre 2016 : salle 2 ; Jeudi 15 décembre 2016 : salle 2 ; Jeudi 5 janvier 2017 : salle 8 ; Jeudi 12 janvier 2017 : salle 11 ; Jeudi 19 janvier 2017 : salle 8 ; Jeudi 26 janvier 2017 : salle 3 ; Jeudi 2 février 2017 : salle 3 ; Jeudi 9 février 2017, de 9 h à 20 h : salle 12 Mini-colloque des étudiants
Nilüfer Göle (EHESS) : https://enseignements-2016.ehess.fr/2016/enseignant/147/
Démocratie de la place publique : les mouvements de Meydan
Nous assistons à un nouveau type de contestation dans le monde entier. Du monde arabe aux capitales occidentales, de la Turquie au Brésil en passant par l’Ukraine, mais aussi en France, il y a une vague de mouvements de contestation. Malgré leurs différences, ces mouvements révèlent tous un malaise social face aux problématiques relatives à l’environnement, la crise économique et le pluralisme culturel. Le domaine du politique tend à se limiter à l’échelle nationale et s’avère être dans l’incapacité à répondre à ces questions globales. L’espace public échappe plus facilement aux contraintes des frontières et des collectivités nationales notamment à travers les technologies de communication et les réseaux sociaux. Ces mouvements mettent en avant de nouveaux modes d’agir en public et en circulation globale de nouveaux répertoires d’action. Ces contestations dans la place publique font apparaître un nouveau « sujet » politique appartenant à des aires culturelles différentes qu’il convient d’interroger.
Ces mouvements sont caractérisés par les lieux, les espaces qu’ils occupent, notamment la Place Tahrir, Gezi Park, les indignés, Nuit Debout à République, et Maïdan. Ils mobilisent le registre des émotions, comme la dignité et le respect. Ce sont des mouvements qui célèbrent le pluralisme dans le rassemblement sur la place et ne cherchent pas à surmonter les différences par une supra identité idéologique ou collective. L’absence de porte-paroles et de leaders montre également les traits communs de ces mouvements. Il y a un mode d’agir des individus en public que l’on peut distinguer de l’intentionnalité des actions sociales et collectives. C’est le lien avec le personnel, l’intime, la foi qui donne une force d’expression en public. La place publique est l’interface entre le foyer de l’individu et le pouvoir de l’État. Elle permet aux citoyens de manifester leurs différences, de se rendre visibles les uns aux autres comme l’écrit Hannah Arendt.
Une citoyenneté performative est en cours d’élaboration. Dans la place publique se mettent en scène de nouveaux imaginaires démocratiques par le biais de la performance, de l’art et de l’humour. L’art devient une partie intrinsèque d’une nouvelle culture publique contestataire. Comment ces nouveaux citoyens « du monde ? » mettent-ils en avant des modes d’agir personnel et élargissent le champ du politique vers des expressions visuelles et performatives ? Comment repenser le rapport entre le public et le politique ?
Jeudi de 17 h à 20 h (salle des artistes, 96 bd Raspail 75006 Paris), du 17 novembre 2016 au 1er juin 2017. Pas de séance le 1er décembre. La séance du 2 mars est annulée
Arlo Griffiths (EFEO) : http://www.efeo.fr/base.php?code=688
Les voies d’indianisation
Master, mention Langues et Cultures Etrangères, parcours Indologie
Le mardi de 14h à 16h, à partir du 29 septembre 2015
Salle 209, université de Lyon 3 – Jean Moulin, Manufacture des Tabacs
Épigraphie et littérature de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est
Séminaires EPHE dans le cadre du Master Études européennes, méditerranéennes et asiatiques (EEMA)
Séminaire 1- Lectures de textes en vieux javanais : Slokantara, Sarasamuccaya et inscriptions du règne de Kertanagara
Les jeudis de 10h à 12h à partir d’octobre 2016
Maison de l’Asie, salle du rez-de-chaussée, 22 avenue du Président Wilson, 75116 Paris.
Séminaire 2- Lectures d’inscriptions sanskrites de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est : le corpus épigraphique datant du règne de Devapala
Les jeudis de 15h à 17h à partir du 6 octobre 2016
Maison de l’Asie, salle du rez-de-chaussée, 22 avenue du Président Wilson, 75116 Paris
Alessandro Stanziani (EHESS) : https://enseignements-2017.ehess.fr/2017/ue/36/
Voir ci-dessous, Global History Collaborative
Enseignements Global History Collaborative
– Resource materials are available in the « Research and Study Materials » section
– For GHC Summer Seminar, please report to the « Summer Seminar » section
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Berlin: MA Global History
(Joint Degree Freie Universität Berlin & Humboldt-Universität zu Berlin)
– MA Global History program flyer
– Webpage of the MA Global History
Today’s interconnected world is not a new phenomenon, but looks back on a long history of exchange and interaction. The history of migration and trade, of empires and nation-states, of religion and the environment, of ideas, of communication and war have all contributed to linking different parts of the world, albeit unevenly. The MA program Global History is dedicated to exploring the various trajectories of cross-border entanglements across the globe. Unlike programs that treat global history as an extension of imperial or economic history, our approach emphasizes the entanglements between specific regions and global structures. By focusing on comparisons, connections, and processes of global integration, the program helps students to understand the forces that have continuously shaped and restructured the world. Global history is one of the most innovative and productive fields of scholarly inquiry today, and challenges us to think about history and its methodologies in new ways. It acknowledges a broad variety of different perspectives and attempts to arrive at a non-Eurocentric reading of the global past.
Program
The MA Global History is a two-year graduate program. Students work with preeminent historians at the Freie Universität Berlin and Humboldt-Universität zu Berlin. The program is based on close cooperation between the History and Area Studies departments including specialists of virtually all parts of the world, and enables students to specialize in the region of their interest. They will acquire an understanding of macro-processes and of change on a global scale. But more importantly, they are encouraged to acquire indepth knowledge about the history of a specific region that they will learn to situate in the context of global structures and transformations.
Courses
• Compulsory courses specifically addressing issues of global history, including courses on theory and methods, and offering global perspectives on subjects such as migration, colonialism, empire, religion, environment, state-building, war, social movements, dictatorship, nationalism, and the history of ideas.
• Courses that explicitly focus on the region the student has chosen, such as the history of North America, East Asia, South or South East Asia, Western or Eastern Europe, Africa, Latin America, or the history of the Islamic World. • Beyond their focus area, students are encouraged to take courses that broaden their knowledge of other regions or help them acquire additional language skills.
• The program’s last phase consists of a substantial and empirically grounded master’s thesis; the writing process is supported by the accompanying colloquium.
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Paris GHC Seminar
- Savoirs, institutions, économies : histoires connectées et dynamiques globales. Knowledge, Institutions, Economics : connected histories and global dynamics
- Laurent Berger, maître de conférences de l’EHESS ( LAS )
- Juliette Cadiot, directrice d’études de l’EHESS (en cours de nomination) ( CERCEC )
- Marc Elie, chargé de recherche au CNRS ( CERCEC )
- Corinne Lefevre, chargée de recherche au CNRS ( CEIAS )
- Catarina Madeira Santos, maîtresse de conférences de l’EHESS ( IMAF )
- Natalia Muchnik, maîtresse de conférences de l’EHESS ( CRH-GEI )
- Xavier Paulès, maître de conférences de l’EHESS ( CCJ )
- Antonella Romano, directrice d’études de l’EHESS ( CAK )
- Jean-Frédéric Schaub, directeur d’études de l’EHESS ( MONDA )
- Silvia Sebastiani, maîtresse de conférences de l’EHESS ( CRH )
- Alessandro Stanziani, directeur d’études de l’EHESS, directeur de recherche au CNRS ( CRH, CRH-ÉSOPP ) cet enseignant est référent pour cette UE
- Emmanuel Szurek, maître de conférences à l’EHESS ( CETOBaC )
- Jean-Paul Zuñiga, directeur d’études de l’EHESS ( CRH-GEI )
- Ines Županov, directrice de recherche au CNRS ( CEIAS )
- Savoirs, institutions, économies : histoires connectées et dynamiques globales. Knowledge, Institutions, Economics : connected histories and global dynamics
S’il s’agit de l’enseignement principal d’un enseignant, le nom de celui-ci est indiqué en gras.
3e vendredi du mois de 15 h à 19 h (salle 2, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 17 novembre 2017 au 15 juin 2018
Ce séminaire vise à discuter – suivant une perspective interdisciplinaire – des trajectoires multiples des circulations des personnes, des idées et savoirs, des institutions et des valeurs au-delà des confins géographiques et politiques. À la différence des programmes déjà existant qui traitent l’histoire globale comme une extension de l’histoire impériale ou de l’économie historique, nous mettons en évidence les connections entre des régions spécifiques et des structures globales. En ayant recours aux comparaisons, connections et aux processus d’intégration globale, nous invitons chercheurs et étudiants à comprendre les forces qui ont contribué à structurer notre monde dans le passé et de nos jours.
The aim of this seminar is to explore, from multidisciplinary perspectives, the various trajectories of cross-border entanglements – of people, knowledge, ideas, institutions, goods, across the globe. Unlike programs that treat global history as an extension of imperial or economic history, our approach emphasizes the entanglements between specific regions and global structures. By focusing on comparisons, connections, and processes of global integration, the program helps students and scholars to understand the forces that have continuously shaped and restructured the world. Syllabus downloadable here : Savoirs, institutions, économies_programme-2017-8
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Paris: 2016-17 EHESS seminars related to Global History
- Global Ethnography of Globalization by Laurent Berger, associate professor, EHESS
Weekly Research Seminar: Monday 11.00 AM – 1.00 PM (room 8, 105 boulevard Raspail 75006 Paris), from Feb. 20, 2017.
What is the specific contribution of social/cultural anthropology to the “global turn” in social sciences?
This expression, popularized by the sociologist Roland Robertson, recovers the opening up of the social sciences, through the transfer of data, methods and concepts, operated under the aegis of a common cross-cutting issue. This issue deals with the rhythms and terms of social and cultural changes specific to the growth and flows of knowledge, wealth and animal, plant and human populations between localities, provinces, regions and/or continents.
This research seminar undertakes to develop theoretical and methodological tools in anthropology to identify and make intelligible these different kinds of globalization « from below » in a comparative framework developed from several case studies. To achieve this, one will address the way to demarcate the type of fieldwork (in terms of practices to study, populations with which to work and sites to investigate); the way to develop a comparative process and an increased generalization to understand and explain these different case studies of globalization processes; and most importantly, how to manage ethnographic method to deploy « participant observation » at the intersection of temporalities and at the heart of the effects of scale (by using the extended case method approach, multi-site or multi-case ethnography, by working within the framework of collective surveys and by transferring investigative techniques specific to other social sciences such as history, geography and archaeology). - Histoire globale. Sources, méthodes, objets, by Alessandro Stanziani, Professor, EHESS
Mardi de 11 h à 13 h (room 2, 105 bd Raspail 75006 Paris), from Nov. 7th, 2017 to Feb.13th 2018.
Global History is not only the history of globalization. It mostly aims at showing on the longue durée the connections between different areas and regions. In this course, global Entanglements and local specificities, interactions and hierarchies will be expressed in critical historical approaches. Global history will be investigated on defined objects and multiple scales (of object themselves, of time and space).
The course is made of three main packages:
– methods and approaches. World history, comparative history, connected history, etc.
– sources of global history. Archives, their classifications and history in France, Russia, Mauritius Island, Kew; sources and data: methods and epistemological questions.
– global history, social sciences and sciences. Connections, interfaces.
Syllabus on line at https://ent.aria.ehess.fr (restricted to ehess services users), or downloadable here : Histoire globale-2017-8-syllabus.
- Global Ethnography of Globalization by Laurent Berger, associate professor, EHESS
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- Race in early modern European societies and colonial empires: processes, classification, and ideologies of segregation, Jean-Frédéric Schaub, Silvia Sebastiani, Pietro Corsi.Mardi, 9h-13h (Room 3, 190 avenue de France, Paris 13), from January 13th, 2017
This seminar focuses on “race” in Ancien Régime societies of Europe and its colonies. It examines the historical, social and cultural conditions that contributed to shape racial discourses and practices, between the fourteenth and the eighteenth centuries. All along this period (and beyond), “race” is a fluid and uncertain concept, which is shaped, challenged, appropriated, rebuilt and captured during its own circulations. It does not exist as an object in itself; but it is an imaginary category, operating on the basis of a symbolic model and regulated by power relationships.
Our working hypothesis is to consider the fourteenth/fifteenth-century Iberian societies as a laboratory of racial categories, and as a first case of “guerre des races” (“war of races”), in Michel Foucault’s terms. We suggest that racial discourses and practices are situated phenomena, which initially developed in relation to a part of the inner population. In so doing, we not only propose a spatial and chronological displacement of the question of race within Europe, but also a shift of emphasis from the colour issue to the question of genealogy. Far from denying the crucial role played by skin colour in feeding racism, we aim at outlining the plurality of matrices of racial notions and practices that, at different times, vary from invisible genealogies through visible treats and physicality.
Despite its restricted semantic definition all along the early modern period, the category of “race” emerges historically by stressing the continuity between the physical and cultural traits of peoples. In such discourses, the moral character and social behavior of individuals (not understood in their individual capacity, but as members of specific communities) are entwined with their own physiological nature, and transmitted from generation to generation throughout the fluids – blood, semen, milk – or the body tissues. Behaviors and beliefs are also considered as embedded in the body, even when individuals choose to adopt different social or moral customs. Individuals are thus deprived of the possibility of breaking away from the “race” to which they belong, while their “race” is denied to undergo transformation. Racial thinking immobilizes peoples in a time without history, whereas it imprisons individuals in their own “race”.
An important part of our seminar engages with the historiographical debate and the issue of the pertinent chronology of the emergence of race. In recent years, two extreme postures have been developed: the first identifies the origins of a racial discourse in the antiquity, either in the book of Genesis, or in Greek philosophy; the second, by contrast, limits the study of race to the emergence of the concept of inheritance at the end of the eighteenth century. In the first approach, the very longue durée of racism makes it difficult to grasp the singularity of the set of attitudes that Europeans expressed in their relationships with other peoples, either inside or outside Europe. In the second stance, the very short period prevents historians from identifying socio-cultural, political, or religious ruptures, occurring between the fifteenth and the eighteenth centuries; consequently, phenomena such as the Iberian purity of blood or the slave trade in the Atlantic world are rejected in a prehistory of racism. What we propose is to consider the processes of stigmatization and exclusion of Jews, at the end of the Middle Ages and in the Renaissance, and the segregation of Black people as part of the same history of racism. In so doing, by entangling the Jewish question and the Black question, we aim to outline a racial history of the moyenne durée within the Atlantic framework.
In the ancient régime period, racial thinking moves within a framework of tensions between the visibility and invisibility of differences, between the election of the aristocracy and the segregation of the populace. This semantic field is dynamic as well as fragile. It never becomes fully autonomous from the techniques of persecution, distinction, exclusion, and concurrence that organize social and political life. - Actualité de la recherche sur l’Asie du Sud. Séminaire du CEIAS, by Marie Fourcade (Research Assistant, EHESS), Caterina Guenzi (Associate Professor, EHESS), Corinne Lefèvre (Research Fellow, CNRS), Ines Zupanov (Senior Research Fellow, CNRS).
Monthly research seminar: 2nd Monday of the month 1:30-4:30 PM (room 638, building Le France, 190-198 avenue de France 75013 Paris), from December 9th 2014 to June 9th 2015.
This seminar presents and discusses the current research conducted by the members of the CEIAS (both academics and students) from a wide range of disciplinary fields: anthropology, economics, geography, history, literature, philology, political sciences, sociology. The sessions are three hours long and include two presentations echoing one another through a dialogue between different disciplines, cultural areas or around recent publications. Conceived primarily as a forum of exchange and discussion, this course is open to master and PhD students. - Royautés. Pouvoir et savoir en monarchie, by Claire Bosc-Tiessé (Research Fellow, CNRS), Pascal Buresi (Senior Research Fellow, CNRS, Professor, EHESS), Fanny Cosandey (Associate Professor, EHESS), Marie-Laure Derat (Senior Research Fellow, CNRS), Elie Haddad (Research Fellow, CNRS), Corinne Lefèvre (Research Fellow, CNRS), Corinne Peneau (Associate Professor, Université Paris Est/Créteil Val-de-Marne), Yann Rivière (Professor, EHESS)
Monthly research seminar: 2nd Thursday of the month 2:00-6:00 PM (room 2, building Le France, 190-198 avenue de France 75013 Paris), from Nov. 10th 2016.L’objectif de ce séminaire est de constituer un groupe de réflexion sur un thème – la royauté – qui a longtemps été au centre des préoccupations des historiens et des anthropologues et qui a récemment connu un renouvellement important. Nous souhaitons rassembler autour de ce thème historien(ne)s, historien(ne)s de l’art et anthropologues travaillant sur les systèmes monarchiques depuis l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle, en faisant la part belle aux spécialistes des mondes extra-européens. Notre perspective comparatiste est fondée sur une attention aux sources particulières et au vocabulaire spécifique à chaque société étudiée.Le séminaire privilégiera cette année les rapports entre obéissance, révoltes, rejet et adhésion à l’autorité royale. Il mettra l’accent sur les réponses apportées à la définition du pouvoir et à son exercice. La question du rejet ou de l’adhésion aux modalités de gouvernement devra ainsi s’entendre dans en sens très large prenant en compte les différentes formes d’inscriptions face au pouvoir, lesquelles peuvent tout autant relever, par exemple, de l’appropriation ou de la reformulation. Obéissance et révolte peuvent chacune être l’expression de l’acceptation ou du refus d’un modèle complet ou d’une expression particulière de l’autorité royale : entre l’adhésion enthousiaste, la servitude volontaire, la soumission craintive, l’indifférence, la négociation, les propositions de réformes, les actes de résistances, la révolte ouverte ou la déchéance du roi, toute une gamme de comportements politiques peut être saisie. Il s’agira de comprendre la nature du lien qui unit le roi et ceux qui reconnaissent ou subissent son pouvoir et la manière dont ce lien peut faire l’objet de redéfinitions.Pensé avant tout comme un lieu d’échange, ce séminaire est ouvert aux étudiants de master et aux doctorants. - Communications, social link et economic relations in authoritarian regimes during the XXth century, by Patrick Fridenson (professor at EHESS/CRH), Larissa Zakharova (associate professor at EHESS/CERCEC)
SUSPENDED IN 2016-2017
For the authoritarian regimes, communications presented a triple challenge. First, they were central for propaganda techniques that were supposed to guarantee the commitment of the population to the official values. Second, they represented a danger because private interpersonal communications could produce critical discourse toward the power and were to be controlled by various means (wiretapping, mail censorship, secret police reports on population moods, etc.). Third, the authoritarian regimes were particularly concerned with confidentiality of power communications that oriented research and development of technologies. The overlap of these challenges related to communications influenced social and economic relations: the political regimes constrained individual actions that were bound to the environment through communications such as the phenomena of exchange of favors and goods in socialist economies or economic practices in capitalist enterprises.
This seminar will analyze various registers and forms of communications (media, letter writing, the use of telephone and telegraph in political, social and economic practices) in order to understand the nature of the social link and the particularities of economic relations in the authoritarian regimes during the XXth century. A confrontation of public and private discourses will be used to examine the mechanisms of public opinion and the regimes of engagement of social and economic actors in the Soviet Union, in Nazi Germany, in Vichy France and in other countries. We will also study secret and trust that were necessary for the functioning of the networks of solidarity in the authoritarian regimes and thus we will consider communications as a complex social phenomenon that contributed to an unequal integration of the individuals in the society. - Vers une histoire des jeux de hasard: le cas du fantan, by Xavier Paulès (EHESS)Room 10, 105 bvd Raspail, from Nov. 7 2016
Gambling games do cross boundaries. The western impact in China during the Late Qing and Republican period, with the import of gambling games like horse and dog races, poker, baccarat, roulette, pelote basque, is relatively well documented. Yet no attention has been paid to the fact that during the same period, many Chinese games took the reverse direction and made their way to other countries. This is true of the game I shall deal with in this seminar: fantan番攤. Fantan was one of the most popular gambling games in Late Qing and Republican South China. During the second half of the nineteenth century, as a consequence of coolie emigrations, fantan became a common sight among overseas Cantonese communities During its apogee – the late nineteenth century -, fantan was played on every continent: it was played in South China (the Pearl River Delta was its hotbed), in every big city in the United States, in Australia, in London, in South Africa, in Peru as well as in Cuba. Yet the ‘globalization’ of fantan was selective. Only in some places did the game cross the boundaries of the Chinese diaspora to take deep roots in the local population, like in Vietnam and the Philippines where fantan was known of under a local name, respectively as baquan and capona. Moreover, in those two cases, some changes took place in the way fantan was played in order to better cater to the characteristics of the local demand.
- Race in early modern European societies and colonial empires: processes, classification, and ideologies of segregation, Jean-Frédéric Schaub, Silvia Sebastiani, Pietro Corsi.Mardi, 9h-13h (Room 3, 190 avenue de France, Paris 13), from January 13th, 2017
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Princeton: Program & Teaching
1. Programming.
The Lab oversees several international partnerships. One is the collaboration between Princeton and Oxford, which has just received a significant grant from the Leverhulme Trust and is coordinated by Linda Colley. Another is a grant from the Mellon Foundation on Empires and Global Regimes, which will start next year and is coordinated by Michael Reynolds. A regular monthly « Global History Workshop » for graduate students and faculty is also held in Princeton.
2. Teaching.
Princeton has a global history gateway undergraduate course (« The World Since 1300 »), taught as a MOOC by J. Adelman on Coursera and lately on a start-up called NovoEd. They also have a two-course sequence at the graduate level. The first part, 1300-1850 is taught by J. Adelman; Steve Kotkin teaches the sequel, 1850-present. syllabuses can be consulte here:
Grad World History 2015 syllabus
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Tokyo: 2015 GHC Scholarship program at the University of Tokyo
– University of Tokyo scholarship program
GHC Scholarship annoucement This program aims to train junior researchers and build an international network of researchers who are interested in world/global history. To this end, universities and institutions taking part in the GHC will organize a summer school for graduate students once a year on a rotational basis. The program will send junior researchers, including postdoctoral fellows and graduate students writing doctoral theses, to the other participating universities and institutions so that they can discuss on the international stage interpretations, understandings, and descriptions of world history and Japanese history. We are accepting applications from junior researchers and graduate students who wish to participate in this GHC Scholarship Program during the 2015 academic year either at Princeton University in the United States, France’s Ecole des hautes etudes en sciences sociales, or either Humboldt-Universitat zu Berlin or Freie Universitat Berlin in Germany. (deadline is January 31, 2015)